#GreenTalks : Pollutec

 

  

Panneau actu pollutec

 

STEPHANIE GAY, directrice du salon Pollutec.

« Nous allons plus loin qu’offrir des solutions à des problèmes. »

 

Quand et comment est né Pollutec ?

La marque a été créée en 1978, cela fait donc 40 ans que Pollutec existe ! Les premières éditions rassemblaient les activités du traitement des pollutions Eau, Déchets, Air en proposant un rassemblement unique de solutions aux industriels et collectivités incités par la réglementation à intervenir sur leur impact environnemental. Aujourd’hui il rassemble pas moins de 14 activités environnementales. Au côté des secteurs du traitement traditionnel vous retrouvez les activités de dépollution des sols, de gestion des risques mais également d’efficacité énergétique, de production d’énergies renouvelables, de préservation de la biodiversité et de transport et mobilité et réponds à des enjeux tels que la ville durable, l’industrie durable, de la mer et du littoral et adresse également le secteur agricole et les enjeux spécifiques des hôpitaux. Pollutec totalise ainsi 90 000 m2, compte 2 400 exposants (dont 40% internationaux) et 70 000 participants.



Quelle est la particularité essentielle de Pollutec ?

En fait, l’idée était de rassembler toutes les filières de l’environnement en un seul lieu. Cela permettait d’avoir une vision globale ou transversale, plus adaptée au besoin des collectivités et industriels et plus propice au déploiement de l’innovation. C’est la grande différence avec les autres salons consacrés à un marché spécifique (énergie, transports, batiment…). En Allemagne, il y a des salons consacrés à l’eau, aux déchets. L’offre du salon est constituée de milliers de moyennes, petites ou très petites entreprises qui offrent au côté des grands groupes une diversité de solutions unique au monde.
Un autre point fondamental au succès d’un événement aussi fédérateur tient de son comité d’organisation qui rassemble les filières historiques (eau, déchets, air) mais aussi les émergentes : énergies, recyclage, biogaz, génie écologique, et les acteurs de l’ingénierie.

 

Quels sont vos objectifs aujourd’hui ?

Quand Nicolas Hulot est venu l’année dernière sur le salon, il était très enthousiaste, il nous a dit « Votre salon fait du bien ! ». Je crois que nous allons plus loin qu’offrir des « solutions » à des problèmes. Nous avons bien sûr des innovations mais notre propos est de montrer comment les techniques environnementales peuvent assurer une croissance durable dans les différents pays du monde notamment dans les pays en voie d’émergence. L’Afrique est pour nous une zone prioritaire avec qui la collaboration est d’une richesse chaque année renouvelée.



Qu’est-ce qui vous a poussé à conclure le partenariat avec le festival Deauville Green Awards ?

Nous devons faire évoluer notre marque pour mieux répondre aux besoins des territoires et aux attentes des citoyens. Pollutec doit être un médiateur, il doit valoriser les solutions entre les acteurs et auprès du public. En rassemblant la communication sur l’environnement et le développement durable, Deauville Green Awards peut nous aider à mieux communiquer sur des filières, des métiers, des techniques peu connues qui ont ou auront une importance primordiale.

 

 

Interview réalisée par Alexandre Pasche, agence Eco&co

 

 

Speed dating Pollutec

 

 

Professionnels de l’audiovisuel et de la communication, rencontrez des entreprises et startups du réseau Pollutec ainsi que les représentants de cet événement de premier plan, mercredi 20 de 14h30 à 16h, au sein du Green Corner.